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L'ECONOMIE POUR TOUTES

 

« Un livre pour les femmes que les hommes feraient bien de lire aussi »

Le jeudi 22 février 2018, les deux auteures du livre « L'économie pour toutes » paru en 2014, ont tenu une conférence à l’ISEM (institut supérieur de l’économie et du management) à Nice devant une centaine de lycéens.

Ces deux femmes sont Jézabel Couppey-Soubeyran qui est maître de conférences à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Marianne Rubinstein également maître de conférences à l'Université Paris-Diderot .

 

 

Pourquoi ce livre ?

 

Leur livre n'est pas une sorte « d'économie pour les nulles » ni « l'économie pour les quiches», ce livre découle d'une envie de bousculer les codes habituels de l'écriture économique.

Les enquêtes dans le monde entier montrent que les femmes sont plus sujettes que les hommes à l'« illettrisme financier ». Également, plus que les hommes, elles jugent leur niveau plus faible en économie.

Leurs but est d'apporter une certaine connaissance économique aux femmes, cette compréhension est essentielle pour leur permettre d'être de plain-pied dans la société. De plus, de nombreuses études montrent que la culture financière améliore le niveau de vie.

 

Un constat alarmant

 

Le but de cet ouvrage est aussi de dénoncer le sexisme et la domination masculine en économie.

Par exemple, dans l'Université française seulement 38% des femmes sont maîtres de conférences. Et, plus on monte en grade, plus le % décroît : seulement 6 % des femmes faisant partie du second échelon de la classe exceptionnelle. Cette situation n'est pas meilleure ailleurs. Par exemple, aux États-Unis les femmes représentent 31% des doctorants en économie. Ces inégalités sont encore plus présentes dans certains champs de la discipline comme la finance. Cela progresse depuis les années 1970 mais elles sont moins nombreuses que dans les autres sciences sociales et moins qu'en physique ou en sciences de l'ingénieur.

 

 

Des solutions à appliquer

Heureusement, des solutions face à ces problèmes existent. Il faut interdire toutes sortes de discriminations et imposer une certaine parité. Puis en tant que femme il faut oser bousculer les codes, comme nos auteures disent « donner un coup de talon dans la société » ainsi que rompre l'entre-soi et oser prendre la parole !

 

Au final, comme l'avance Ann Mari May, économiste, spécialiste du genre à l'Université du Nebraska « On a tous à gagner à féminiser la discipline ».

 

Article : Emma NORKEVICIUS

Photo : Caroline LUCAS

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